Pour l’élevage de certaines espèces, l’apport d’une alimentation à base d’insectes est indispensable. Vous me direz, ce n’est pas un problème car on trouve dans le commerce des pâtées pour insectivores enrichies avec 30%, voire 50% d’insectes déshydratés.  En théorie c’est effectivement la solution, sauf quand les reproducteurs boudent votre pâtée à la naissance de leurs jeunes. Dans ce cas de figure, vous remarquerez une très grande activité des parents dans la volière, généralement au sol, scrutant désespérément le moindre centimètre carré à la recherche de l’aliment qu’ils désirent donner à leur progéniture. Si vous ne trouvez pas rapidement la solution, et surtout si vous ne disposez pas d’insectes, c’est l’échec. On peut alors tenter de distribuer des pinkies décongelés, à condition d’en avoir déjà distribué pendant l’hiver et lors de la période de préparation, car les insectes morts ne sont pas toujours acceptés par certains oiseaux. Alors que faire ? En ce qui me concerne, j’ai plusieurs solutions : La pâtée insectivore enrichie d’insectes déshydratés, les pinkies congelés que je prépare moi-même (A propos des pinkies congelés, si vous les achetés dans le commerce, attention à la chaîne du froid. Comme pour nos aliments, des insectes décongelés ne peuvent pas être recongelés.) et surtout des insectes vivants. Si vous avez le temps, allez à la chasse des pucerons, papillons de nuits, araignées…etc. Sinon procurez-vous dans le commerce des insectes vivants.
C’est le sujet de ce reportage qui m’est venu à l’idée, suite à mon expérience du sujet et les déboires constatés au fil des saisons. Je distribue à mes oiseaux des vers buffalos vivants et des larves blanches de vers de farine (lorsque le vers a mué avant de se transformer ensuite en nymphe), avec en complément certains insectes que je trouve dans la nature. Déjà avant la crise sanitaire, trouver des insectes de qualité posait problème. J’ai à plusieurs reprises reçue des insectes dont la conservation pendant le transport était catastrophique, pour peu qu’avant l’envoi ils étaient déjà mal en point. Dans ce type de situation, vous comprenez très vite en ouvrant le colis. Une odeur nauséabonde se dégage de l’emballage, de grandes quantités de vers sont morts et déjà noirâtres, et il ne vous reste plus qu’à trier, voire tout jeter…
Depuis quelques saisons, ne pouvant trouver localement des vers buffalos et des vers de farine en grande quantité, je fais appel à un fournisseur qui se trouve à ……..933 km.
Je n’ai pas de lien particulier avec ce fournisseur, mais vu la qualité de ses insectes je voulais partager avec vous mon expérience.
Les cartons contiennent un compartiment avec une bouteille d’eau pour diminuer la température en cas de forte chaleur. J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de me faire livrer pendant l’été, et jamais constaté le moindre problème. En ouvrant le carton on remarque immédiatement la qualité des insectes.
Les vers buffalos sont contenus dans des filets très fins et propres. Dans le passé j’ai déjà reçu des insectes d’un autre fournisseur qui se promenaient dans l’emballage en passant au travers des contenants.
La série de photos et de vidéos montre la qualité des insectes.
Les vers de farine sont expédiés dans les mêmes conditions. Avec un compartiment pour une bouteille d’eau, et un filet pour les contenir.
Je distribue en priorité les vers en mue.
Coordonnées de mon fournisseur : http://www.anidif.com