Les matériaux pour la nidification

Les fringillidés ont besoin pour nidifier de matériaux variés et adaptés. Les oiseaux sont comme les humains, ils ont des préférences, c’est pourquoi il n’y a pas de règle par espèce. L’éleveur devra comme toujours faire preuve d’observation et distribuer les matériaux de nidification en fonction des choix constatés. Une manière simple et peu onéreuse de distribution est de fixer les matériaux avec des pinces à linges sur la paroi grillagée de la volière ou de la cage. Au premier coup d’œil on remarque l’évolution du nid. En premier, les matériaux durs disparaîtront (pince vide), puis les matériaux doux et blancs. Je pratique ainsi depuis des années, et j’ai toujours beaucoup de plaisir à voir une femelle s’accrocher au grillage, repartir avec du poil plein le bec lui faisant d’énormes moustaches, pour disparaître dans son nid en construction

Vous pouvez distribuer à vos passereaux du poil de cheval (cf. photo), du poil de vache, du poil de chien, voire même du poil de lapin si vous avez l’occasion de faire sécher des peaux et la patience de les tondre ensuite (faire sécher les peaux l’hiver, car l’été vous avez des asticots en prime ! A traiter avec de la poudre insecticide.

Récupérez dans un haras du poil de cheval (et non du crin), après brossage, tous les passereaux en raffole pour garnir leurs nids.

Si vous avez l’occasion, distribuez l’herbe de la pampa (Gynerium argenteum) à vos oiseaux.

Les chardonnerets et les moineaux aiment utiliser les chaumes de l’herbe de la pampa (Gynerium argenteum) que l’on récolte à la fin de l’été pour les distribuer l’année suivante.

Conditionné en sac plastique comme le sisal, on trouve ce type de matériel chez les distributeurs spécialisés

Les éleveurs de canaris connaissent ce matériel. Les fils blanc sont appréciés de tous les fringillidés. Certaines femelles tarins ne l’utilisent pas.

Le sisal s’adapte facilement à la forme du nid souhaité par la femelle lors de la construction.

Le sisal est utilisé par tous les fringillidés. Il est commercialisé en sac plastique. Particulièrement apprécié par les serins, sizerins, tarins, chardonnerets, linottes, pinsons.

On peut utiliser du crin de différentes couleurs. Le blanc est généralement le plus apprécié.

Vous pouvez trouver du crin sur les clôtures, ou plus simplement en vous rapprochant d’un haras, ou d’un poney club. Un pourboire vous permettra d’obtenir un sac de crin lorsque la tonte des crinières et des queues à lieu.

Le crin blanc de cheval ou de vache est particulièrement apprécié par les bouvreuils pour garnir leur nid. Généralement, les fondations sont en brindilles et en coco, et l’intérieur est garni de crin.

Contrairement à la laine de mouton le coton hydrophile (à 100%) est un excellent matériel pour la nidification. La laine provoque des coupures et des garrots au niveau des pattes et des doigts des parents et des jeunes au nid, jamais le coton hydrophile. C’est en analysant les nids de chardonnerets dans la nature, après la période de reproduction que je découvris du coton de saule. Comme le coton de saule, ne se trouve qu’à partir du mois de mai, j’eu l’idée de tester le coton commercialisé en pharmacie. Le résultat fut très positif, et depuis maintenant plus de 15 ans, j’utilise régulièrement ce type de coton. Il est impératif de vérifier que le coton est bien 100% coton. Le coton chirurgical anti-allergique se trouve en pharmacie pour un prix modique.

On trouve la fibre de coco chez les distributeurs spécialisés. Conservation sans problème dans un endroit sec.

La fibre de coco est utilisée par la plupart des fringillidés. Pour les espèces de petite tailles comme les tarins où les sizerins, je coupe des longueur de 10 cm maximum. Matériaux très appréciés par les bouvreuils, les moineaux, les gros-bec, les becs-croisés, les roselins.